Sécheresse
Les dégâts causés par la sécheresse sont des dommages couverts par la garantie catastrophe naturelle de votre assurance à condition que votre commune ait fait l’objet d’un arrêté ministériel.
Sols argileux
Les sols argileux se modifient en fonction de l’hydrométrie du terrain. Lors des périodes de sécheresse la carence en eau entraîne un tassement irrégulier du sol en surface : le retrait. A l’inverse, un nouvel apport d’eau dans ces terrains produit un phénomène de gonflement.
Ces différences de tassement ont des conséquences importantes sur les fondations des maisons individuelles, ceci se traduit par des fissurations en façade.
Des désordres de second-oeuvre sont fréquemment visibles :
– Décollements, fissurations de dallages et de cloisons.
– Distorsions des ouvertures ( portes et fenêtres )
– Décollements des enduits et placages des revêtement sur les murs, carrelages, dallages ou planchers.
– Décollements et affaissements des terrasses, trottoirs et escaliers extérieurs.
Les conséquences peuvent être extrêmes sur votre façade.
Les travaux de reprise
Lorsque les ouvrages ont subi des tassements différentiels et que la rigidité structurelle n’a pas permis de les encaisser, des fissures apparaissent.
La reprise en sous-oeuvre
Les travaux de reprise en sous-oeuvre sont l’ensemble des travaux qui permettent d’assurer une nouvelle transmission des charges. Ils permettent de renforcer les fondations existantes.
La SARL CARLIER intervient pour la reprise des fondations, les travaux en sous oeuvre et les micropieux.
Diagnostic
Les travaux de reprise en sous oeuvre sont effectués après un diagnostic préalable et une étude de sol menée par un bureau d’études géotechniques.
Avec ces informations, on peut trouver la solution la plus adaptée au terrain et aux problèmes à résoudre.
Ce diagnostic déterminera si le positionnement des micropieux est obligatoire ou non.
Micropieux
Un micropieux est un forage d’un diamètre inférieur à 250 mm équipé ou non d’armatures et rempli d’un coulis de ciment dosé à 1200 kg/m3.
En cas d’injection inférieure à 10 bars, on parle de micropieux de type II et en cas d’injection supérieure à 10 bars on parlera alors de type III.
Ce type de pieux réalisé avec des machines et outils de petites dimensions relativement légers et très maniables, est adapté aux travaux neufs ou en sous-oeuvre dans des accès difficiles, en intérieur comme à l’extérieur.
A cause du manque de recul la durée de vie d’un micropieux est assez difficile à estimer, mais des études ont prouvé qu’elle peut être comprise entre 120 et 150 ans.
Reprise en sous oeuvre
La reprise des fissures
Matage et agrafes (harpage)
Des solutions pour renforcer les structures abimées.
Le matage et le harpage sont deux techniques complémentaires de renforcement de la structure.
La première étape consiste à poser des agrafes. Elles seront posées tous les 60 ou 70 cm en fonction de la longueur de la fissure afin de bloquer l’évolution de celle-ci.
Le matage intervient dans un second temps : il s’agit de remplir de mortier de scellement la fissure pour combler le vide. Il s’agit d’un mortier à retrait compensé.
L’agrafage des fissures est-il toujours nécessaire ? : oui
Une fois les fondations réparées, il apparaît toujours nécessaire de redonner à la structure sa cohérence structurelle, son monolithisme. Il faut préciser que les fissures traduisent des tensions sur un bâtiment qui peut avoir été fragilisé.
Le matage et agrafage des fissures sont des exemples de travaux de renforcement de l’ouvrage nécessaires. Ces opérations se réalisent juste après la phase de reprise en sous-œuvre du bâtiment et avant les travaux d’embellissement de la façade.
Phase d’embellissement des façades
Après le reprise des fissures par matages et agrafages, une année de veille est obligatoire en cas de reprises en sous oeuvre, ceci afin de vérifier que la structure est complètement stabilisée.
,Application du revêtement de finition :
Une fois la façade et les murs de la maison ou de l’immeuble réparés et préparés, le revêtement de
finition va pouvoir être appliqué.
2 Solutions en fonction des cas :
*En cas de présence ou risque d’apparition d’éventuelles microfissures, une ou plusieurs couches de
résine intermédiaire vont être posées entre la couche d’accrochage et le revêtement de finition (on
parle de revêtements à base de polymère de type I1 à I4 (généralement type I3)).
*L’autre possibilité consiste à appliquer un enduit hydraulique monocouche (différents crépis),
Attention, dans tous les cas, ces finitions ne dureront que si la façade a reçu un traitement correct de
ses imperfections, et si le nettoyage a réellement été effectué en profondeur. La durabilité de la
rénovation en dépend.
Les travaux de second oeuvre pourront alors commencer ( cloisons, plomberie, électricité, menuiserie, carrelage, peinture, etc. )